Souvenir de Rome
Avant que mon futur architecte ne parte à Rome, je lui avais demandé, si la boutique se trouvait sur son chemin, de me prendre un Pinocchio chez Bartolucci. Je ne connaissais pas du tout cette boutique puisque je ne suis jamais allée à Rome, mais l'an passé, en faisant une recherche sur autre chose, j'étais tombée sur le billet de blog de Nathalie, Une Porte Sur Deux Continents qui avait passé quelques jours à Rome et m'avait fait très envie avec ce magasin de Pinocchio. Je l'avais conservé dans un coin de ma tête pour un jour si...
Je n'ai pas encore revu fiston depuis son retour (il ne rentre pas encore ce week-end car ce voyage a mis tout le groupe charrette pour leur rendu de mardi, ah ces architectes et la culture de la charrette* !! ), mais il a pu me transmettre le bonhomme de bois par Le Prince qui accompagnait Fils2 dimanche soir (oui, ils ont le permis, mais pas encore de voiture personnelle, je compte gagner celle de chez Leclerc, elle est petite et rouge !! Quoi ? On peut rêver, non ?). Bref, à présent Pinocchio a rejoint les livres (dont celui qui relate son histoire) dans les rayons de la bibliothèque. Rien que le sac (en papier) est un plaisir pour les yeux (oui, je vais le conserver préciseuement !).
* D'où vient cette expression ?
L’expression viendrait des étudiants architectes aux Beaux-Arts qui, lorsqu’ils rendaient leurs exercices, transportaient leur projet depuis leurs ateliers jusqu’à la salle des rendus avec des charrettes de quatre-saisons, sur lesquelles ils finissaient leurs dessins inachevés pendant le trajet. Au début du XXème siècle, l’école se trouvait quai Malaquais alors que certains ateliers étaient à Montparnasse. Les rendus avaient lieu à midi précise. Pour être dans les temps, les élèves empruntaient des charrettes aux bougnats (commerce de boisson et de charbon) installés autour de la gare, pour descendre les panets (grands châssis) par la rue de Rennes jusqu’à l’école. (je l'ai appris par un Spirou récent, mais je cite cette source : Le petit journal)