Cujo
Et bien voilà ! Il suffisait de trouver un vieux King encore jamais lu pour retrouver ce que j'attends de lui dans ses romans. Et oui, comme je vous le disais, il me semblait que ses derniers écrits étaient moins effrayants, moins angoissants, je dirais même : lisibles par ceux qui n'apprécient pas ce genre de lecture. Comme je n'ai pas tout lu King, j'ai trouvé, à la bibliothèque, un ouvrage qui date un peu pour lequel on peut dire vraiment : âme sensible, s'abstenir !
J'aime que ma vie soit douce et pleine de petits bonheurs, et lorsque je lis, j'aime m'évader, au loin, connaître d'autres moeurs, d'autres points de vue et à l'occasion, avoir le frisson. Cujo fait partie de ces livres qui tiennent ce genre de promesse, ces livres où l'on lit certaines lignes en évitant de trop construire les images associées (on reste à l'état d'esquisse, c'est bien suffisant, ça brosse le tableau...), ou le suspens nous tient en haleine et où les événements semblent s'enchaîner dans le mauvais sens d'un bout à l'autre.
Cujo est un bon gros Saint Bernard qui, un jour, se fait mordre par une chauve-souris enragée... Et comme dans un film d'horreur, chaque moment qui aurait pu être différent va prendre la mauvaise direction, de façon quasi systématique... Inutile d'en dire plus, soit vous l'avez déjà lu, et vous savez, soit ce n'est pas du tout votre type de lecture et vous n'avez pas envie de savoir, soit, cet ouvrage vous tente et vous aimez autant ne pas trop en savoir à l'avance...
Cujo de Stephen King