À même la peau / Personne n'a peur des gens qui sourient

Chacun à sa façon nous présente des femmes qui comptent bien régler leurs "problèmes" elles-même... Je ne sais pas si cela vous fait cela aussi, mais d'une lecture à l'autre, je trouve systématiquement un fil rouge qui les relie l'une à l'autre...
Un bon Lisa Gardner, comme toujours, j'ai du mal à lâcher une fois la lecture entamée. Cette fois, le tueur en série est un adepte des morceaux de peaux, et notre D.D. est sérieusement blessée en début de roman, c'est donc en tant que convalescente qui n'a pas vraiment le droit d'être sur le terrain, qu'elle va mener l'enquête. Il y est question de la gestion de la douleur (très intéressantes réflexions), de lien familial difficile, de destin... et toujours à Boston.
Je découvre Véronique Ovaldé avec ce roman offert par mes parents (j'avais laissé une liste de souhaits assez large à la Case des Pins : très pratique, ils n'ont eu qu'à piocher dedans, ma soeur s'en est également servi ensuite...). Gloria s'enfuit du sud de la France avec ses deux filles pour se rendre dans la maison léguée par sa grand-mère en Alsace. Que fuit-elle ? Comment protéger ses enfants ? C'est en alternant le passé et le présent que l'auteure nous permet de mieux cerner Gloria et ses motivations, bien qu'au final, on ne sache pas trop à quoi vraiment s'en tenir, à part sur certains éléments... C'est un roman court, une écriture originale, intéressante. Il y est aussi question de liens familiaux, plus ou moins facile à vivre, de peur...

À même la peau de Lisa Gardner / Personne n'a peur des gens qui sourient de Véronique Ovaldé.