Les beaux étés / 84, Charing Cross Road / Les âmes grises
Trois types de lectures vraiment différentes, chacune appréciée à sa façon :
Une courte lecture plaisir, j'avais vu le film, il y a fort longtemps, j'en garde un beau souvenir, je l'ai réservé à la bibliothèque (enfin médiathèque) pour le revoir prochainement... Un "roman" sous forme épistolaire uniquement, les échanges entre une américaine qui recherche de vieux livres anglais introuvables à New-York en 1949 (et après), et les employés de la librairie Marks & Co au 84, Charing Cross Road à Londres (Oh my god, il y a un fast food à cet emplacement à présent !), c'est tout simplement délicieux et cela nous informe un peu sur la vie à Londres dans ces années d'après guerre...
Helene Hanff, 84, Charing Cross Road
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A la librairie, Le Prince s'est offert cette trilogie parfaite à lire l'été, à l'ombre des arbres, ce qu'il a fait et ce que j'ai fait ensuite. Il s'agit d'une famille belge dans les années 60/70, toujours le même moment des vacances de "juste avant le départ" au retour. C'est joyeux, c'est aussi un peu émouvant, c'est drôle, ça rappelle aussi des souvenirs (même si je suis un peu plus jeune que les personnages dont il est question), un très beau moment
Les beaux étés de Zidrou et Jordi Lafebre
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Je ne pense pas avoir vu le film (j'ai découvert cette information en fermant le livre), mais je crois que je vais faire une recherche...
C'est Ma' qui m'en avait parlé, je l'ai donc commandé à la librairie. La narration tourne autour de l'Affaire, l'assassinat d'une fillette de 10 ans dans un petit village situé tout près des lignes de tranchée. Le narrateur se dévoile petit à petit tout au long de son récit, et dans le même temps, il dépeint son village, la vie de cette époque, les relations entre les puissants et les autres, les soldats et les "chanceux" qui n'ont pas à aller au front... Le récit est comme un puzzle où s'assemblent les pièces pour former un panorama à la fois dur, émouvant, révoltant et beau. Les âmes grises sont celles des habitants qui vivent comme ils peuvent au milieu/à proximité de cette sale guerre, car personne n'est tout blanc, personne n'est tout noir... entre gris clair et gris foncé... Un récit remuant... j'ai bien apprécié !
Philippe Claudel, Les âmes grises