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Puisque samedi dernier, je n'avais pas fait de point lecture, en voici un pour deux semaines...
J'ai donc lu des romans, un peu de bande-dessinées, et quelques articles des magazines dont j'ai déjà parlés.
Pour le trajet, j'avais emporté deux ouvrages de Haruki Murakami, j'ai lu Les attaques de la boulangerie qui sont deux nouvelles liées, c'est amusant, original et cette version est superbement illustrée. L'autre roman est en cours de lecture...
Sur place, dans le gîte, je suis tombée sur La case de l'oncle Tom et bien que connaissant un peu l'histoire, je ne l'avais jamais lu ! Comme bien souvent les classiques, si on n'a pas l'occasion d'avoir à les lire, on oublie d'y penser... Un ouvrage qui reste vraiment d'actualité dans le raisonnement et qu'il serait peut-être urgent de remettre au goût du jour quand on voit comment tourne le monde... L'auteure force un peu les traits des bons et des méchants, d'ailleurs, un commentaire du texte, à la fin, permet d'apporter les éclairages nécessaires, mais les mentalités restent malheureusement les mêmes, et si Harriet a su reconnaître la vraie substance du christianisme, elle démontre également que bien des chrétiens trouvent toujours des justifications à leurs actes qui sont totalement ou misanthropes ou amoraux. J'ai vraiment apprécié cet aspect en plus du côté historique et dramatique de l'histoire.
La bande dessinée Pieter et le Lokken a été achetée directement à son auteur, Olivier Ka, dans la bouquinerie qu'il tient à Puycelsi (le village sera sujet d'un prochain billet, patience...). Une rencontre inopinée, alors que j'étais tombée totalement sous le charme de l'endroit (le village, puis cette librairie de livres d'occasion), j'ai remarqué qu'il y avait là plusieurs ouvrages, neufs, de Mélaka et Gudule, je lui demande alors s'il est fan et il m'explique qu'il est le frère de la première et le fils de la seconde ! Nous avons ainsi pu échanger... Je rencontrais en vrai un personnage croisé dans une bande-dessinée : Sous les bouclettes lu en octobre dernier ! Je l'ai de nouveau emprunté pour retrouver les rues, les personnages... Pieter est donc une jolie histoire fantastique pour les jeunes lecteurs. (Je n'ai pas même pas pensé à le faire dédicacer, je n'ai pas la fibre groupiste)
Et voici donc la librairie en question : Le temps de Lire, et plus de renseignements ici :
Le Prince avait emprunté Paul à la campagne de Michel Rabagliati, je ne sais plus si je l'avais déjà lu, mais je prends toujours plaisir à accompagner Paul dans sa vie au Québec...
Un peu au hasard, j'ai choisi Chocolates for Breakfast à la bibliothèque, une histoire de pauvre petite fille riche un peu désabusée... Ses parents sont divorcés depuis son enfance, elle est pensionnaire, puisque l'un habite New-York tandis que la mère, actrice déchue, n'assure pas son rôle et vit à Los Angeles. Elle passe sa vie en pension privée où elle subit l'influence d'une amie qui n'est peut-être pas la plus recommandable, mais qui restera un point d'ancrage important pour elle, elle souhaite quitter les lieux pour vivre avec sa mère à LA, mais là, ce ne sont que fêtes, alcool, cigarettes et surtout faux semblants qui font son quotidien, elle n'est pas heureuse, veut toujours aller plus loin, changer encore... L'on suit son cheminement de ses dernières années d'adolescence. Une étude très intéressante écrite par l'auteure alors qu'elle n'avait elle-même que 18 ans.
J'avais trouvé ce roman d'Alice Zeniter dans une boîte à livres, Sombre dimanche, et je l'ai lu avec beaucoup de plaisir, elle a vraiment une belle écriture et sait nous raconter l'Histoire à travers des histoires des gens... Ici, l'action se déroule à Budapest, juste avant et après la chute du mur de Berlin et ce qui va en découler. La famille de Imre est pauvre et vit dans une cabane à laquelle on accède en traversant les rails au bon moment, à la sortie de la gare de Nyygati. L'on suit l'histoire de ce jeune garçon qui découvre à la fois la vie, et les secrets de sa famille, l'Amour et les désillusions... C'est beau, c'est dur, c'est triste et heureux d'une certaine façon. Une agréable lecture.
Encore vraiment en vacances cette semaine, j'ai repris de nouvelles bandes dessinées à la bibliothèque :
Toujours dans la collection Secrets de Franck Giroud : L'écorché, tomes 1 & 2, illustré par Ruben Pellejero. L'action se situe de 1871 à 1921. Un bébé né difforme, confié à un couple de bouchers parce que la mère, trop jeune, ne peut s'en occuper, mais elle restera la "cousine" de l'enfant, et finalement, ce n'est pas le seul secret concernant notre héros qui deviendra un artiste prometteur avant d'abandonner...
Fenêtres sur rue, de Pascal Rabaté, j'ai pris cet ouvrage pour son côté original, présenté en accordéon, recto et verso, le jour et la nuit, une même façade de rue, au fil des heures, et l'on joue les voyeurs par les fenêtres...
Prendre refuge, de Mathias Enard et Zeina Abirached. Conseillée par la responsable de la bibliothèque, j'ai pris ce roman graphique qui croise deux histoires, voici la présentation de l'éditeur : "1939, Afghanistan. Autour d’un feu de camp, aux pieds des Bouddhas de Bâmiyân, une voyageuse européenne, Anne-Marie Schwarzenbach, tombe amoureuse d’une archéologue. Cette nuit-là, les deux femmes l’apprennent par la radio, la Seconde Guerre mondiale éclate.
2016, Berlin. Karsten, jeune Allemand qui se passionne pour l’Orient rencontre Nayla, une réfugiée syrienne, dont il s’éprend, malgré leurs différences.
A travers ces deux récits entremêlés, deux histoires d’amour atypiques, comme un écho à deux époques complexes, se tissent au fil des pages. Alliant les contraires, rapprochant des êtres qui n’auraient jamais dû se croiser, l’album propose une réflexion sur la difficulté d’aimer aujourd’hui comme hier." Un beau récit illustré de façon très graphique, en un très beau noir et blanc.
Communardes ! Les éléphants rouges de Wilfrid Lupano et Lucy Mazel. Le premier tome d'une série qui met en avant des figures féminines (fictives) de la Commune (tout ce qui est historique est réel), mais chaque tome s'intéresse à une femme différente. Je ne suis pas sûre que dans les suivants, nous ayons des nouvelles de Victorine, 11 ans, qui à la fois, suit sa mère dans les réunions de protestation du club des Amazones, des femmes qui se battent pour avoir voix au chapitre, elle suit également la bande des garnements de son quartier et parviendra à l'intégrer et devenir meneuse, et puis, elle s'est pris de passion pour Castor et Pollux, les éléphants du Jardin des Plantes et compte bien les utiliser pour l'insurrection à laquelle rêve les enfants... Un beau récit, une façon aussi de faire de la révision historique, mais la fin semble appeler à une suite, alors que ce n'est visiblement pas le cas, pourquoi ?
En voyage, soit je conduis, soit je lis, soit je dors... Et pour bien repose la tête, les coussins de nuque sont utiles, seulement, ces modèles Ikea ne sont pas très durables, il y a longtemps que le coussin intérieur, gonflable, est percé, rapidement vieilli... Alors, ils dormaient dans le placard... Et cette année, j'ai pensé à les rembourrer d'écharpes en tous genres, certes, ainsi, ils prennent toujours autant de place (mais en voiture, ce n'est pas un problème) et au moins, je peux les faire durer...